Fukushima

Accueillir 9 jeunes japonais

de la région de Fukushima cet été 2016

Après la catastrophe de Fukushima, l’association « GANBALO » (en français « Tiens bon ! ») a été créée pour soutenir les victimes japonaises, et organiser des séjours en France pour de jeunes Japonais.

Ganbalo travaille actuellement à un projet d’accueil de 8 jeunes Japonais et leurs accompagnateurs originaires de la commune d’Iwaki, l’une des communes de la préfecture de Fukushima largement contaminée par les retombées de la catastrophe nucléaire.

La partie bretonne du séjour se déroulera pendant la 1ère quinzaine d’août.

GANBALO nous sollicite d’une part lors de leur passage en région rennaise, d’autre part lors de leur séjour en Bretagne nord-ouest : elle cherche des possibilités d’accueil ou simplement de rencontres en Côtes d’Armor et Nord-Finistère.

Contacts :  TOGASHI Kazunori,  initiateur du projet kaz@ganbalo.org
ou sdn.paysderennes@gmail.com

Pour en savoir plus :

http://www.ganbalo.org/qui-sommes-nous/
http://www.ganbalo.org/fukushima-terre-interdite/

ganbalo


De HIROSHIMA à  FUKUSHIMA

Le peuple japonais à l’épreuve du nucléaire

Les 6 & 9 août 1945 Little Boy et Fat Man explosaient au dessus de Hiroshima et Nagasaki, faisant plus de 200 000 morts et bien plus de victimes.

Après avoir convaincu l’opinion publique mondiale que ces bombes avaient permis d’accélérer la capitulation du Japon, épargnant ainsi de très nombreuses vies humaines, le président américain EISENHOWER lançait en 1953 son programme « Atoms for peace« , destiné à développer l’énergie atomique à des fins pacifiques… et commerciales.

Le Japon se vit ainsi imposer la présence sur son territoire de nombreuses bases américaines toujours présentes aujourd’hui, tout en s’engageant dans un important programme de production électronucléaire sous la conduite « bienveillante » du grand frère américain.
En 2003, le président de la Japan Atomic Energy Commission déclarait, citant un écrit de 1945 d’un médecin japonais : « Le monde changera avec l’utilisation de l’énergie atomique. Si un monde nouveau et fortuné peut être construit, les âmes de tant de victimes reposeront en paix « .

En 2011, la triple catastrophe de Fukushima plongeait les Japonais dans la stupeur et la colère, et relançait le débat sur l’avenir de l’atome au Japon.

Alors que rien n’est réglé à Fukushima, et que la population japonaise continue d’être majoritairement opposée au nucléaire, le gouvernement de Shinzo ABE a entrepris de remettre progressivement en marche un nombre croissant de réacteurs, tout en modifiant la constitution afin de permettre au Japon de redevenir une puissance militaire.

Aff-flyer recto conf'Japon nuc 20160315Quelle est la situation au Japon
5 ans après la catastrophe nucléaire ?
 (du point de vue sanitaire, sociétal, économique, politique)

Comment la relecture de l’histoire du Japon depuis la fin de la 2ème guerre mondiale
permet-elle d’éclairer cette situation ?

Quels sont les enjeux et perspectives pour le Japon,
et pour l’équilibre géopolitique mondial ?

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Pour répondre à ces questions nous avons invité :

⇒ David Boilley, enseignant-chercheur en physique nucléaire, et président de l’ACRO.
(Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest).
Créée en 1986 après la catastrophe de Tchernobyl, l’ACRO est dotée d’un laboratoire d’analyse – basé près de Caen – et remplit des missions d’information et de surveillance radiologique du territoire.
Du fait de ses relations privilégiées avec le Japon depuis de nombreuses années, l’ACRO a soutenu la mise en place du laboratoire citoyen de mesure de la radioactivité Chikurin à Tōkyō.  Voir acro.eu.org  & fukushima.eu.org

⇒ Marc Humbert, qui a dirigé la Maison franco-japonaise de Tōkyō de 2008 à 2011.
Professeur d’économie politique à la Faculté de Rennes I, M. Humbert est co-fondateur de l’ONG PeKea (réseau mondial d’acteurs investis dans la construction d’une planète plus fraternelle et solidaire) et co-auteur d’un manifeste pour construire des sociétés conviviales.  Voir altersocietal.org

En introduction de la soirée, nous projetterons 2 des huit « Récits de Fukushima » du réalisateur Alain de Halleux (que nous avons reçu en mars 2015 pour 2 de ses précédents documentaires sur le nucléaire : Ras, nucléaire : Rien à signaler sur le sort des travailleurs sous-traitants du nuc en France, et Welcome to Fukushima).

Entrée prix libre, les recettes couvriront les frais d’organisation de la soirée.
Les invités interviennent bénévolement, mais les dons pour leurs assos respectives seront les bienvenus.


LIBRES !
avec Jean-Paul JAUD

Dimanche 15 novembre au ciné TNB à Rennes

Échanges intenses entre inquiétude et espoir, le film n’a pas laissé indifférent.

Triste dimanche de novembre endeuillé par les terribles attentats commis au nom d’un fanatisme aveugle qui vient d’assassiner un nombre effrayant de nos concitoyens, de nos jeunes concitoyens.

La vie continue, les luttes continuent : vous étiez environ deux cents à être venus assister à la projection de LIBRES ! Merci à vous de nous avoir fait confiance, et d’être resté-e-s longtemps échanger avec nous.

Merci à nos partenaires : La Bonne Assiette www.bonneassiette.org avec qui nous comptons bien construire de futures collaborations permettant à de nouveaux projets d’aboutir, et Enercoop, sans l’aide financière de laquelle il ne nous aurait pas été possible d’inviter Jean-Paul Jaud. N’hésitez pas à prendre contact avec la délégation Bretagne : contact@enercoop-bretagne.fr (Av. Louis Barthou à Rennes, à deux pas du TNB).

Merci enfin à Jean-Paul et Béatrice Jaud pour leur engagement militant, leur travail nous est infiniment précieux, et à Jacques Fretel du ciné TNB pour sa collaboration confiante.

Après la minute de silence demandée par Jean-Paul, nous avons parlé des risques engendrés par le nucléaire, civil et militaire, de l’urgence d’en sortir, et de « comment faire ? » et de comment le faire vite, avant la catastrophe… Il a aussi été question d’amitié, de respect, de responsabilité, de solidarité, de… LIBERTÉ !
Merci pour vos contributions instructives, de tels moments redonnent force et courage aux militants un peu désabusés que nous sommes parfois, et même souvent…! Continuez de nous aider à labourer cette terre de mission que sont la dénonciation de l’erreur nucléaire et la mise en garde contre l’horreur annoncée.

Si vous n’avez pu, faute de place, signer la pétition de la CRIIRAD contre la contamination légalisée de notre alimentation en cas d’accident nucléaire, retrouvez-la en ligne http://criirad-protegeonsnotrealimentation.wesign.it/fr.
SDN-Pays de Rennes adhère à la CRIIRAD.

Pour que la COP21 initie véritablement une ère nouvelle pour l’humanité, participons nombreux aux rassemblements citoyens pour faire pression sur nos gouvernants afin que des mesures contraignantes et justes soient enfin adoptées.

Le dérèglement climatique impacte gravement la capacité de populations de plus en plus nombreuses à assurer leur autonomie alimentaire. La sécheresse récurrente en Syrie à partir de 2006 et l’exode consécutif des paysans vers les villes ont nourri le mécontentement populaire, et favorisé la déstabilisation de la région et la montée des intégrismes. On sait aujourd’hui où cela peut mener.
Lutter pour le climat, c’est aussi lutter contre la guerre, et la prochaine pourrait bien être nucléaire.

Lire ci-dessous l’article « Réchauffement climatique et guerre nucléaire : quels risques ? »
paru dans le n° 67
(novembre 2015) de la revue du réseau Sortir du nucléaire :

     Réchauft clim & guerre nuc revue RSN 11.2015-1Réchauft clim & guerre nuc revue RSN 11.2015-2

Vous trouverez ci-dessous d’autres INFOS pour vous permettre d’approfondir certains thèmes évoqués plus ou moins superficiellement pendant le débat. La liste est loin d’être exhaustive, elle sera complétée progressivement.

=> les films de J-P et Béatrice Jaud

Tous cobayes  (2012)
–  Severn, la voix de nos enfants  (2010)
–  Nos enfants nous accuseront  (2008)

Et aussi Les quatre saisons du berger (2003), et bien d’autres à retrouver sur le site de J+B Séquences http://www.jplusb.fr

=> les films de Alain de Halleux

Nous avons reçu Alain au mois de mars 2015, pour 2 projections-débats :

– à l’ Arvor à Rennes : RAS Nucléaire : rien à signaler (2008), en compagnie de Philippe Billard, ancien « nomade » du nucléaire, et militant syndicaliste ; le film dénonce les conditions de travail et les risques sanitaires encourus par les sous-traitants du nucléaire.
– et à Pacé : Welcome to Fukushima (2013), témoignage poignant sur la situation insoluble dans laquelle se trouvent abandonnées aujourd’hui les populations vivant à proximité de la centrale ravagée.

Alain a aussi réalisé : Récits de Fukushima (2012) et Chernobyl 4ever (2010)

Son prochain film L’homme tout seul doit sortir fin 2016 :

Pendant le tournage de ses deux films sur la catastrophe de Fukushima, Alain a rencontré Tarō Yamamoto, un acteur qui venait de se faire renvoyer des studios de cinéma pour s’être engagé dans la lutte contre le nucléaire. Ayant perdu son statut de vedette de cinéma, Tarō est devenu politicien et a fondé le parti de l’homme seul, s’insurgeant contre la politique néolibérale et va-t-en-guerre de Shinzo Abe. Tarō est un homme seul, comme l’ont toujours été les pacifistes.
Apprenant que Tarō Yamamoto a transgressé l’un des tabous les plus importants au Japon en remettant une supplique à l’Empereur pour attirer son attention sur le sort des victimes de Fukushima, Alain a voulu revoir Tarō et savoir où en était le Japon.
En débarquant à Tōkyō, Alain découvre que bien des choses ont changé. Tel un tsunami, les préoccupations économiques ont balayé le souvenir de Fukushima et ses conséquences.
Plus grave, le Japon semble s’être engagé malgré lui dans un repli identitaire. En dressant le portrait de Tarō, il cherche à comprendre ce Japon qui glisse vers le fascisme et sans doute, la guerre.  D’après le dossier du film  ADH.

=> le film de SONO Shion  The Land of Hope (2014)
=> Autres reportages et documentaires

NUCLEAR NATION II (Funahashi Atsushi 2015)
Le monde après Fukushima (Watanabe Kenichi Arte 2013)
Fukushima, chronique d’un désastre (Suzuki Akio, Nakai Akihiko Arte 2012)
Fukushima, une population sacrifiée (David Zavaglia LCP 2012)
Inside the meltdown (Dan Edge 2012)
Fukushima : les révoltés du nucléaire (D. Zavaglia Arte 2011)
Fukushima, des particules et des hommes (Gil Rabier et Claude-Julie Parisot Sciences et Avenir).

Cette liste n’est pas exhaustive et espère vos contributions…

RF