2015

 

Une fin d’année 2015 dense
pour une actualité préoccupante

La fin de l’année 2015 sera marquée par la tenue à Paris de la COP21, 21ème conférence des Nations Unies pour le climat. Objectif annoncé : prendre les décisions qui permettront de limiter à 2°C maximum l’augmentation de la température de la Terre d’ici la fin du siècle.

Pour les pessimistes, les jeux sont déjà faits, tant est forte l’inertie et tant est puissante la pression des lobbies économiques pour que rien ne vienne entraver leur marche vers toujours plus de croissance.
Pour les optimistes, c’est l’occasion de la dernière chance, celle qui permettra, si les citoyens se mobilisent, d’imposer le changement radical de société indispensable pour inverser la tendance.

C’est dans cette perspective que se tiendra dans 2 semaines à Rennes (les 25-26-27 septembre) l’évènement climat « La Pluie & le Beau Temps » à l’initiative de la fédération départementale IVINE, qui regroupe des associations environnementalistes locales, et de sa grande sœur FNE (France Nature Environnement).
Sortir du nucléaire-Pays de Rennes participera à cet évènement.

Nous serons également partie prenante des actions et manifestations qui seront organisées pendant la tenue de la COP21 en décembre.

Nous serons présents, comme chaque année, sur le salon Ille et Bio de Guichen les 10 et 11 octobre.

Nous coorganiserons, en partenariat avec La Bonne Assiette, Enercoop, et le ciné TNB, une nouvelle projection de « LIBRES ! » le dernier film de Jean-Paul Jaud (dimanche 15 novembre).

Nous continuerons de soutenir les salariés qui luttent pour que travailler ne détruise pas leur santé. Des sous-traitants du nucléaire aux salariés de l’agroalimentaire, il n’y a qu’un pas que nous franchissons sans hésiter.  Areva – Triskalia, même combat.

Nous relaierons et soutiendrons les actions de nos partenaires : autres associations de lutte contre le nucléaire, de défense des victimes de Tchernobyl ou Fukushima, laboratoires d’analyse de la radioactivité (ACRO, CRIIRAD), etc.

Nous participerons à des animations dans votre commune, votre maison de quartier, l’établissement scolaire de vos enfants, … si vous nous y invitez.

Enfin, nous renouvellerons l’opération :
Ramassage de pommes aux Vergers de l’Ille à Saint Grégoire pour qu’une nouvelle cuvée de jus de pomme bio estampillé « SDN-Pays de Rennes » nous procure les moyens de financer nos projets. A vos paniers !

« Demain »

Documentaire de Cyril Dion & Mélanie Laurent
au Gaumont lundi 16 novembre 2015 –  20h30

Résumé
Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent ndemain gaumontos pays ?

Suite à la publication d’une étude qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent sont partis avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l’éviter. Durant leur voyage, ils ont rencontré les pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation.

En mettant bout à bout ces initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, ils commencent à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain…

SDN-Pays de Rennes soutient ce film.


Sensibilisation au changement climatique

Samedi 17 octobre à Bruz affiche-conf-climat-bc-17oct15-900x1273

L’association Bruz Citoyenneté organise une journée de sensibilisation ce samedi 17 octobre.
Conférence et rencontres avec Laurent LABEYRIE, océanographe,
ancien directeur de recherche au CNRS et spécialiste des changements climatiques. Au titre d’expert du GIEC, il a reçu en 2007 le Prix Nobel de la Paix en compagnie  de Jean Jouzel.

 

Si vous avez entendu dire que le GIEC propose le nucléaire dans son panel de solutions, venez-donc en discuter avec Laurent Labeyrie.

A 14h30 en avant première  le film de Luc JACQUET  « LA GLACE ET LE CIEL » 
Sortie nationale le 21 octobre 2015   http://www.pathefilms.com/film/laglaceetleciel

Programme et plan maison des associations


Hiroshima & Nagasaki 70 ans

La tournée européenne 2015 des Hibakusha s’arrête à Rennes jeudi soir 8 octobre

Les Hibakusha sont les « victimes de la bombe », survivants des bombardements
atomiques de Hiroshima et Nagasaki en août 1945.
Aujourd’hui très âgés, ils continuent de témoigner pour que l’humanité n’oublie pas.

La délégation japonaise se rendra jeudi matin sur la presqu’île de Crozon, face à l’Île Longue où est installée la base militaire de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins.
Conférence de presse à Quimper en début d’après-midi

Retour à Rennes pour rencontrer des responsables régionaux de la CGT.

A 20h30 : Conférence débat à l’auditorium de la MIR

Maison Internationale de Rennes
7 quai Chateaubriand

Organisation Mouvement de la paix

Hibakusha 2015 page-1
Hibakusha 2015 page-2

Lire le témoignage de deux survivants

Capture-decran-2015-10-05-a-13.32.06-630x0 Et aussi leur combat contre l’oubli


Salon Ille & Bio 2015

samedi 10 & dimanche 11 octobre à Guichen
Retrouvez-nous :
  • sur notre stand au Pôle Asso-Actif
    Salle Alain Colas (après l’espace Galatée)
  • samedi à 14h30 Salle de spectacle de l’Espace Galatée
    pour la table ronde « Energie, reprenons la main » en compagnie de :
    NégaWatt, Enercoop, EPV/Taranis et Mairie Langouet

AfficheIB2015

 

 

 

Voir le programme


Terres nucléaires, une histoire du plutonium

Mardi soir 29 septembre 2015  –  20h50 sur Arte

Documentaire de Kenichi WATANABE – France – 2015 – 1h25
Rediffusions :
– vendredi 9 octobre  8h50
– mercredi 14 octobre  8h55
Terres nuc Watanabe

Enjeu militaire, avec la bombe atomique, mais aussi industriel et économique avec les centrales destinées à la production d’électricité, l’exploitation du plutonium a été désastreuse pour l’homme et la planète. Malformations, cancers, paysages désolés…. en s’appuyant sur l’observation de trois sites : Hanford aux États-Unis, La Hague en France et Rokkasho au Japon, le réalisateur mesure l’ampleur du désastre.

Cette enquête édifiante expose de façon claire et documentée tous les dangers de l’exploitation de cette matière dangereuse. Mais elle explique aussi pourquoi elle n’est pas interrompue et que seule une volonté politique très forte pourrait y mettre un terme. Un document saisissant durant lequel on passe régulièrement de la stupéfaction à l’indignation.
D’après http://www.programme-tv.net/programme/prog-tv/r299441-terres-nucleaires-une-histoire-du-plutonium/

Lire aussi la critique du Monde http://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2015/09/29/l-infernale-spirale-du-plutonium_4776552_1655027.html

Retraçant l’histoire du plutonium, Kenichi Watanabe en révèle les enjeux scientifiques, militaires et géopolitiques.
Mieux qu’un polar angoissant ou qu’un film d’anticipation bien ficelé, ce documentaire, aussi sobre dans la forme que solide sur le fond, fait froid dans le dos. Son auteur  s’était déjà fait remarquer en 2013 avec Le Monde après Fukushima.

Cette fois, en retraçant l’histoire du plutonium et de ses usages, il ouvre en quelque sorte les portes de l’enfer.
Car le plutonium, matière artificielle très dangereuse, est beaucoup plus nocif que l’uranium. Découvert au début des années 1940, il est produit à des fins militaires avec des moyens industriels considérables. Si la bombe atomique qui frappa Hiroshima était constituée d’uranium, celle qui ravagea Nagasaki contenait du plutonium. Depuis, le civil s’en est emparé mais, lorsqu’il s’agit d’un tel produit qui fait croire à l’homme qu’il peut maîtriser la matière, les enjeux ou projets militaires ne sont jamais loin.
A l’aide de nombreux témoignages, de documents d’archives inédits, notamment américains, et en délimitant son enquête à trois terrains judicieusement choisis (le désert de Hanford aux Etats-Unis, le site nucléaire de Rokkasho au Japon, la pointe de La Hague en France), Watanabe révèle les énormes enjeux scientifiques, industriels et géopolitiques liés au plutonium. Le réalisateur s’interroge également sur le passage du nucléaire militaire au nucléaire civil. «Je voulais faire de la géopolitique en partant de la question du nucléaire. Je me suis concentré sur le plutonium, de sa mise au point pendant la seconde guerre mondiale aux Etats-Unis pour la création de bombes atomiques jusqu’à son utilisation dans la production d’énergie. C’était aussi une manière d’alerter l’opinion sur son utilisation et son recyclage.»
Le recyclage au cœur des débats
Tout au long du film, la délicate question du recyclage est au cœur des débats.
«Le plutonium est une matière diabolique, du fait de son extrême dangerosité. Selon moi, plus généralement, il y a urgence à reconnaître que le “recyclage” du combustible nucléaire est une technologie du passé et un système absurde qu’il faut combattre», estime Watanabe. Notamment parce que le recyclage produit une grande quantité de déchets qu’il faut enfouir. En polluant les mers, l’air, la terre, les déchets provoquent des drames humains et environnementaux. Très nocif, le plutonium émet plusieurs milliers de fois plus de radioactivité dans la nature qu’un réacteur nucléaire.
A eux trois, le Japon, les Etats-Unis et la France possèdent plus de la moitié du parc nucléaire mondial. Hanford, situé dans l’Etat de Washington, est le plus grand site de stockage de déchets radioactifs du pays. Son histoire, débutée dans les années 1940, est passionnante. Mais pour celles et ceux qui vivent dans les environs, et dont certains témoignent face caméra, cancers et maladies graves sont au rendez-vous, rappelant qu’on ne voisine pas impunément avec le diable plutonium.
A la Hague, dans le Cotentin, près de cinq mille personnes vivent du nucléaire. Composée de citoyens et de scientifiques et créée après le drame de Tchernobyl, en1986, l’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (ACRO) effectue des prélèvements dans la région. «Dans les cours d’eau, sur terre, dans l’air, la contamination est permanente», souligne un scientifique. Au Japon, pays de l’apocalypse nucléaire et de Fukushima, l’usine de retraitement de Rokkasho n’a jamais fonctionné et symbolise l’impasse dans laquelle se trouve l’industrie nucléaire japonaise aujourd’hui.

Kenichi WATANABE vit en France, où il produit des documentaires pour la télévision française.
Dans Le Monde après Fukushima il a témoigné de manière émouvante du désarroi des habitants de la région de Fukushima, chassés de chez eux par le poison nucléaire, et du drame qui pèse sur le Japon.
Dans un précédent documentaire La Face cachée d’Hiroshima, Watanabe a raconté l’histoire des secrets qui entoure la bombe nucléaire

WatanabeLire aussi son entretien avec Gaïa Mugler pour Reporterre (avril 2013) « Fukushima, le monde de l’absurdité »
http://www.reporterre.net/Fukushima-le-monde-de-l-absurdite

 


La Pluie & le Beau Temps :

Retrouvez-nous Esplanade Charles de Gaulle à Rennes
les 25-26 & 27 septembre 2015 :

  • sur notre stand au Village des solutions : vous y trouverez de la documentation variée et des outils militants
  • et dimanche 27 septembre  à 14 heures dans la grande salle de la Maison des associations pour la projection du documentaire « Un climat d’espoir » proposé par le Réseau Sortir du Nucléaire.

La Pluie & le Beau Temps : y être ou ne pas y être…?

L’évènement « La Pluie & le Beau temps » organisé par IVINE-FNE à Rennes du 25 au 27 septembre vise à sensibiliser le grand public aux enjeux climatiques de façon à amener chacun à agir à son endroit avant qu’il ne soit (vraiment) trop tard.Nous avons exprimé notre désaccord de principe avec les modalités de financement de cet évènement, eu égard à la présence appuyée, parmi les sponsors, d’entreprises dont la préoccupation essentielle est le développement durable… de leur chiffre d’affaire.D’une façon plus générale, nous nous interrogeons sur la cohérence d’une manifestation sensée promouvoir un projet de société sobre, résiliente, dont l’économie s’appuierait sur les potentiels locaux, mais qui, pour ce faire, met en œuvre un produit de grande consommation nécessitant de faire appel à des entreprises dont nous dénonçons régulièrement la responsabilité dans la surexploitation de la planète et la dégradation de notre environnement.
Un autre projet n’était-il pas imaginable ?Après consultations, le conseil d’administration a cependant choisi de participer.
A l’heure où les acteurs du secteur nucléaire tentent de nous faire croire que le nucléaire sauvera le climat, et où le pouvoir politique tente de nous faire croire à sa volonté sincère de diminuer le nucléaire en France, nous avons estimé que cet évènement nous offrait une occasion privilégiée de rencontrer nos concitoyens pour populariser notre analyse de l’impasse nucléaire.Vous pourrez nous retrouver :– sur notre stand, au Village des solutions,– lors des débats sur la transition énergétique– et lors de la projection suivie d’un débat du film
« Un climat d’espoir » (du réseau Sortir du nucléaire) : dimanche 27/09 de 14h à 15h30, grande salle de la Maison des associations (derrière le 4bis).